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Typi non habent claritatem insitam; est usus legentis in iis qui facit eorum claritatem. Investigationes demonstraverunt lectores legere me lius quod ii legunt saepius. Claritas est etiam processus dynamicus, qui sequitur mutationem consuetudium lectorum. Mirum est notare quam littera gothica, quam nunc putamus parum claram, anteposuerit litterarum formas humanitatis per seacula quarta decima et quinta decima. Eodem modo typi, qui nunc nobis videntur parum clari, fiant sollemnes in futurum.Rally

Les marchés sont ils de droite ou de gauche ?

Je vais déflorer un peu violemment le sujet en vous donnant d'emblée la conclusion. Statistiquement un gouvernement de gauche fait (d'un point de vue performance des marchés) beaucoup et significativement mieux. Voici l'explication :



On part souvent du principe que la droite a une analyse plus fine des problèmes économiques et financiers d'un pays. En réalité cela ne résiste pas à l'analyse statistique menée par le chercheur David Le Bris dans ce papier de recherche il analyse l'indice action et cherche une corrélation avec l'obedience politique du gouvernement et cela de 1871 à 2008 sur la France.


Les résultats sont très surprenants par leur intensité et leur fiabilité statistique.


La plus value de l'indice boursier constatée pour un gouvernement de gauche est de +4,12% contre -0,50% pour un gouvernement de droite. On pourrait expliquer cela par une situation économique, une conjoncture (du moment) plutôt favorable...que nenni. Si on décompose ce résultat en 2  avec d'une part le résultat "attendu" à cause d'une situation économique favorable et d'autre part la "bonne surprise" on constate que la part "attendue" donnerait seulement une hausse des indices boursiers de +2,56% pour la gauche contre +0,98% pour la droite. Cela nous permet donc de conclure que la part "surprise" non expliquée par l'environnement économique mais par le changement de gouvernement est de +1,56% pour la gauche et -1,48% pour la droite.


Essayons d'expliquer d'où proviennent ces différences ?


A court-terme (à l'échelle du mois) toutes les constatations saluent un changement de gouvernement qu'ils soient de droite ou de gauche. Ainsi un mois normal c'est à dire sans  changement de gouvernement voit une croissance moyenne de 0,27% alors qu'un mois boursier avec changement de gouvernement voit une croissance de 0,92%. C'est sans appel.


A long terme (à l'échelle de la durée de chaque gouvernement) les politiques de gauche confirment leur efficacité pour la croissance dans la mesure où si l'on calcule le rendement (incluant le dividende et corrigé de l'effet de l'inflation) on obtient 5,48% pour un gouvernement de gauche contre 1,18% pour un gouvernement de droite.


L'auteur s'est même amusé à calculer la probabilité que ce résultat soit due à la chance et la probabilité n'est que de 13%.


Construction de portefeuille


Construisons un portefeuille 1 (valeur initiale 1 euro en 1871) où nous achèterions l'indice boursier en cas de victoire de la gauche que nous revendrions en cas de victoire de la droite (courbe noire) et un portefeuille 2 faisant l'inverse (courbe grise) de 1871 à 2008.


Le rendement final du portefeuille serait de 6 993 euros pour le portefeuille jouant la gauche contre 299 euros pour le portefeuille jouant la droite.


Ce n'est pas de la politique ce n'est que de la recherche statistique (avec une méthodologie robuste) et de la finance.


Eric Valatini
Trader

Et un prêt toxique pour l'Italie, Un !

C'est une bombe que vient de lâcher Bloomberg. L'histoire pourrait presque paraître irréelle... mais non c'est la triste réalité.


Le gouvernement italien a utilisé des swaption (option sur swap de taux) pour diminuer facialement le taux d'emprunt en échange de la vente d'option. C'est extrêmement dangereux dans la mesure où les pertes potentielles sur une vente d'option sont théoriquement illimitées.

C'est exactement le type de prêts "bancals" qui ont été vendues durant de nombreuses années aux municipalités françaises par Dexia, RBS et Natixis et qui ont amenés autant de mairies au bord de la faillite. Ces prêts contre nature proposaient de vendre un risque compliqué "corrélation yen-franc suisse" à une maire en échange de la baisse de son taux d'emprunt.

L'Italie a fait pareil et se retrouve coincée dans la mesure ou le pari sous-jacent s'est révélé complètement erroné.

Pour sortir de cette transaction l'Italie va payer 3,4 milliards de dollar, soit la moitié de l'augmentation des recettes fiscales de l'année en Italie. Autant d'effort mis à bas par un seul produit financier... ca a un coté désespérant.

Si nous voulions un prétexte pour focaliser l'attention sur l'Italie après avoir fait semblant de sauver la Grece....le sujet est tout trouvé.

Cela montre une totale méconnaissance des produits traités et surtout les profils de risques associés. A moins que ce soit les italiens qui ont une très faible aversion au risque...


Eric Valatini

De l'avenir du gaz de schiste américain

Vous avez sans doute entendu parler du gaz de schiste ces derniers jours, le sujet a en tout cas été abordé dans les Echos de mardi. En effet, de nombreux gisements sont devenus profitables grâce au développement de la technique de fracturation hydraulique, technique pour le moins controversée. Cela a permis d'augmenter l'offre de gaz naturel aux USA de près de 20% en seulement 5 ans (entre 2005 et 2010) Toujours est-il que grâce à ces techniques et aux multiples projets en cours de construction ou de considération, les Etats-Unis devraient devenir un important exportateur de gaz naturel d'ici à 2016, la question étant de savoir si cela aura des répercussions sur les prix mondiaux.


Il n'y a de cela que quelques années, les cours du gaz naturel de référence (c'est-à-dire côté aux US bien évidemment) grimpaient, souvent corrélés avec les cours du pétrole. Cette relation n'est plus vérifiée alors que le gaz naturel a atteint un plus bas en 10 ans ces derniers jours, tandis que le pétrole s'accroche encore à ses 100-110 $. D'ailleurs, le gaz naturel a réintégré sa fourchette de prix dans laquelle il s'échangeait entre 1980 et l'an 2000 (entre 1 et 3 $ par MMbtu, 2.30 $ ce jour!). Tout cela alors que tout le monde ou presque était convaincu que les USA ne pourraient plus jamais exporter de produits énergétiques. La chute des prix est telle que certains des principaux producteurs US parmi lesquels on retrouve Cheasapeake & Conoco ont décidé de réduire leur production, mais cette annonce ne semble pas avoir été suivie dans les faits puisque les flux des pipelines n'ont pas diminué, et les prix continuent de chuter, aux Etats-Unis du moins.

Nat Gas Futures (weekly)

En effet, les prix du gaz naturel aux USA ont beau être au plus bas de la décennie, les prix de ce côté de l'Atlantique et de l'autre côté du Pacifique sont largement supérieurs. En Europe, le gaz naturel coûte 3 fois plus cher qu'aux USA, jusqu'à 6 fois plus cher en Asie ! Pourquoi cela? Cette immense différence de prix résulte simplement de l'indexation des prix du gaz naturel sur ceux du pétrole et du fait que les capacités d'exportation de GNL aux Etats-Unis sont très limitées. Les justifications de cette indexation sont nombreuses, on pourra citer le fait que très souvent le gaz naturel provient des mêmes gisements que le pétrole (du moins pour les gisements traditionnels), mais aussi la concurrence directe entre pétrole et gaz pour de nombreux usages... Mais cette indexation me semble avoir de moins en moins de raison d'exister (en tout cas du point de vue du consommateur), si ce n'est pour que les producteurs s'assurent une marge confortable.
En tout cas, si les USA deviennent un exportateur significatif de gaz naturel (ce qui suppose que les projets en cours aboutissent; les 7 projets d'unités de liquéfaction de gaz naturel aux USA visent une capacité de 102 millions de tonnes par an, soit bien plus que les 77 millions du Qatar le premier exportateur de LNG), cette indexation aura de moins en moins de sens. Et d'ores et déjà, certains contrats Qatari avec la Corée et Taïwan ont été renégociés à la baisse, ce qui indique qu'une certaine convergence est envisageable. 

Super Tanker $$
D'ailleurs, la logique voudrait qu'il y ait une certaine convergence des prix mondiaux, cela devrait se réaliser dans une certaine mesure. Mais il devrait subsister une différence de prix entre USA et Europe pour une raison simple: le coût de transport du gaz naturel est élevé, il faut en effet le transporter sous forme liquéfiée (GNL, LNG), ce qui nécessite de le plonger à -162 °C. Une autre raison pour laquelle il est improbable que le prix payé soit le même en Europe et aux USA résulte du protectionnisme US (notion à la mode en ce moment). En effet, les USA peuvent limiter les exportations de GNL! D'ailleurs, après le tsunami, quand le Japon s'est retrouvé avec d'importants besoins énergétiques, il a fallu demander aux USA d'autoriser les exportations de GNL! Toujours est-il qu'avec l'abondance de l'offre, le risque que les US bloquent leurs exportations est tout de même limité, d'ailleurs les contrats d'exportation vers le Japon, la Corée ou encore l'Inde sont de plus en plus nombreux, il ne reste donc plus qu'à charger le GNL dans le super tankers et les envoyer en Asie. 

Comment en profiter? Deux options sont possibles, miser sur les producteurs US (comme Chesapeake) en supposant que les prix se stabiliseront avec l'accès au marché mondial, ou bien directement miser sur les futurs exportateurs. Parmi les projets les plus avancés, on retrouve ceux de Cheniere (LNG) qui développe plusieurs terminaux dans le golfe du Mexique. Attention cependant aux très lourds investissements auxquels Cheniere doit faire face... Cheniere a d'ailleurs dû procéder à une augmentation de capital cette semaine... pour rembourser des dettes (veuillez noter qu'il ne s'agit pas d'une recommandation d'achat, je ne suis moi-même pas positionné).

Le seul véritable obstacle à l'expansion du secteur n'est autre que l'opinion publique... En effet, les techniques utilisées (dont la fracturation hydraulique) sont suspectées de causer d'importants dommages à l'environnement à cause de l'utilisation de produits chimiques et d'importantes quantités d'eau. D'après ce que je sais, les études menées aux USA n'ont pas encore permis de déterminer les conséquences exactes de ces techniques, je ne me prononcerai donc pas à ce sujet puisque je ne suis pas employé par le lobby pétrolier et que je ne fais pas partie des mouvements écologistes extrémistes. Toujours est-il que la contestation prend forme aux USA malgré l'énorme potentiel de créations d'emplois (600 000 emplois selon le lobby pétrolier, chiffre nécessairement biaisé donc), et la situation pourrait évoluer rapidement dans le cadre de la campagne de Barack Obama.  Et en France? Oh, comme d'habitude, en France on se refuse tout, on se refuse même d'envisager l'exploration de nos gisements de gaz de schiste! L'année dernière, l'Assemblée a voté l'interdiction de l'utilisation de la fracturation hydraulique (exploration ET exploitation), mais les socialistes, toujours à la recherche de la compétitivité du pays, auraient souhaité étendre cette interdiction à ... toutes les formes d'exploration des sous-sols du pays. Pour une fois que nous avions quelque chose, je trouve dommage que nous nous fermions cette porte avant de savoir de quoi il pourrait s'agir...


Toujours est-il que le gaz de schiste se développe en-dehors des USA, tous les pays ne sont pas conservateurs comme la France. Pour l'anecdote, le premier ministre du Kazakhstan a décidé hier d'encourager l'exploration des sous-sols, considérant que le gaz de schiste est une "innovation prometteuse". En ajoutant cela aux futures exportations américaines, nous pourrions peut-être espérer que l'indexation des contrats de gaz naturel sur les cours du pétrole prenne fin... A condition de bien vouloir accepter une plus grande volatilité des prix bien entendu. 



Le Franc suisse sort enfin de sa léthargie, en attendant la BNS

Le parlement suisse a affirmé son attachement à l'indépendance de la banque nationale suisse ce mercredi, ce qui propulse l'EUR/CHF au plus haut depuis début janvier, c'est-à-dire depuis la démission de Philipp Hildebrand faisant suite au scandale que j'ai déjà abordé.




Le parlement suisse a voté contre les propositions de contrôle accru de la banque nationale suisse, et en particulier contre les propositions qui auraient limité les interventions de cette dernière! C'est une excellente nouvelle pour la défense du seuil des 1.20 Sfr, ce qui profite naturellement à l'euro (et les autres devises mais l'euro est la plus intéressante puisque le peg a été défini par rapport à l'euro). Les rumeurs entourant la paire EUR/CHF ont logiquement fait leur retour aujourd'hui, une grande banque britannique serait passée à l'achat tandis que la possibilité d'un réhaussement du "peg" parait désormais moins improbable. Le chiffre de 1.30 francs pour 1 euro a souvent été évoqué (par des économistes), même si certains politiques dont Susanne Leutenegger évoquent celui de 1.40 !

Plutôt que de contrôler la BNS elle-même, ce seront ses membres dirigeants qui seront sous la surveillance de la compliance, et s'ils souhaitent gérer eux-mêmes leurs actifs financiers, ils n'auront que la possibilité de sélectionner des fonds généralistes et des investissements immobiliers (en Suisse ou à l'étranger) approuvés par le service de compliance au préalable. Ces investissements devront d'ailleurs être conservés au moins 6 mois tandis que les opérations en devises dépassant 20 000 francs devront être approuvées (plus possible d'aller faire un shopping spree à l'étranger...) et que les proches des dirigeants seront également surveillés. Impossible pour ces derniers d'acheter des titres de valeurs financières suisses par exemple.

Par ailleurs, des parlementaires ont tenu à rappeler qu'ils estimaient que le cours actuel de l'EUR/CHF était encore trop désavantageux pour les exportations suisses, tandis que  les risques inflationnistes sont bien éloignés (l'indice des prix à la consommation a chuté de 0.9% en février par rapport à l'année précédente). Un élargissement du mandat de la BNS pourrait également être envisagé, puisqu'il se limite à maintenir la stabilité des prix. Son mandat pourrait inclure le contrôle du taux de change, mais ce n'est que pure conjecture.

Cette histoire ne devrait pas s'arrêter là puisque j'attends avec impatience le communiqué de la BNS prévu demain à 9.30. Tout porte à croire que le président intérimaire, Thomas Jordan, confirmera qu'il fera tout pour défendre le seuil de 1.20 franc pour 1 euro. Reste à savoir s'il va ENFIN parvenir à convaincre le marché et à éloigner la paire du seuil fatidique pour plus de quelques séances. Il serait d'ailleurs temps que le président permanent soit désginé, cela donnerait plus de crédibilité à l'institution suisse. Cette appréciation de l'euro face au franc suisse me semble logique, je l'attendais depuis plusieurs semaines, mais je reste prudent, rien n'empêche la paire de retomber à 1.2050... Ce qui ne serait qu'une nouvelle opportunité pour passer long EUR/CHF.

EUR/CHF (H4)

Le franc suisse s'inscrit en forte baisse aujourd'hui face aux autres devises et en particulier face à l'euro, lequel progresse de 65 pips soit un peu plus de 0.5% (pour cette paire, c'est un mouvement conséquent) après plusieures semaines de stagnation.
C'est bon pour la Suisse... Et pour mon PnL.